NYC'09 Project

Il parait que le décalage horaire fatigue. Personnellement, ce matin, je me dit que ce n'est pas ce genre de chose qui m'affecte...
Jusqu'à ce que je mette les pieds dans la salle de bains.
Jusqu'à ce que je me rende compte que le dentifrice avec lequel je me brosse frénétiquement les dents est tout simplement de la crème Nivéa ! Dégoutant...

Le voyage est bien terminé.
Sur le chemin du bureau, je ne peux m'empêcher de faire la comparaison entre la vitesse du tramway et celle du métro de New York. Ici, on bouge.... tranquille.
On croise un camion de pompiers, sirènes "hurlantes" : ridicule !!!!


Je me souviens de l'amabilité des New Yorkais.

Comme cette femme, prête à prendre 10mn de son temps pour nous aider un dimanche matin, dans les rues désertes de Brooklyn...
Comme cet ouvrier près du World Trade Center.
Comme cet homme, qui se lève me donner son fauteuil alors que j'étais assis sur une chaise... Et lui d'aller s'en chercher un autre plus loin.

Je me souviens de l'entousiasme des gens lorsqu'ils apprennaient que nous étions Français.
Comme cette gamine, en haut de l'Empire State Building :

• Wich language do you talking ?
  
• French
  
• Really ? It's so exciiiiiiiiiiiiting !!!!!!

Et de son petit accent anglais nous asséner d'un "Commen allé vou ?"
Toute heureuse que nous l'ayions comprise mais déçue que son père la rappelle à l'ordre. Nous l'entendrons s'éloigner au loin dans un "But Daddy, they're Freeeeeeeeeench !!!!!!!!"

Tiens, en parlant de l'Empire State Building.
Ici, dans les files d'attente, il est toujours l'occasion de se faire quelques petits dollars. On vous oblige donc à prendre la pose devant un fond vert pour une photo souvenir. Ils rajouterons numériquement un arrière plan et vous vendrons le tout au retour de l'attraction dans les 20-25$ !!
Un peu cher pour nous.
On peut quand même récupérer un contact sur le web en cherchant bien.

Je me souviens de ce métro, remplis de chinois, de latinos, d'africains, d'européens, d'arabes, tous réunis dans l'amour de cette ville.

Je me souviens aussi malheureusement de cette misère.
Comme ces homeless qui tôt le matin font les poubelles,
Comme cette femme, l'esprit perdu, arrachant les cartons publicitaires au cri de "Money is dead" dans les rames du métro !!
Ou comme cet homme riant à gorge déployée, les yeux dans le vague et tapant sur les paroies d'une autre rame...

Je me souviens enfin de ces magnifiques endroits que sont Central Park, le pont de Brooklyn, les rues paisibles des villages, la statue de la Liberté, les musées, le Flatiron....Tout ces souvenirs se bousculent dans ma tête, mais me voilà déjà arrivé au bureau :

• Oh l'Amerloque !! Alors ce voyage, c'était comment ?
  
• Amazing !!

Top of the Rock
Dernière chance pour monter sur les toits des plus hauts buildings de New York. La météo des derniers jours nous ayant forcés à repousser jour après jour ces expéditions. Pas la peine d'y monter si on n'y voit pas à plus de 100 mètres...

Il est 5h00 et c'est par un simple regard à travers la fenêtre que je vois le ciel d'un bleu azur nous inviter à nous lever.
Le Top of the Rock (l'observatoire du Rockefeller Center) ouvre ses portes à 8h00. Nous y sommes à 7h59 ! Bon timing !!

Seulement une dizaine d'autres touristes sont là. C'est presque à une visite individuelle que nous avons droit !
Sur le chemin de l'ascenseur, une épreuve façon "Fort Boyard" nous attend.
Le toit de ce buiding se mérite. A l'instar des ouvriers de l'époque, vous devez traverser un poutre à 200 mètres de hauteur. Ceux qui tombent, meurent et ne peuvent pas visiter l'observatoire. Nous, on est trop fort, nous réussissons avec brio cette épreuve !

Pas plutôt monté dans l'ascenseur, les portes se ferment, les lumières s'éteignent puis jouent avec le plafond transparent de la cage, et c'est en quelques 30 secondes que nous arrivons, déjà, au 67me étage !



En général, les touristes préfèrent visiter l'Empire State Buiding que le Top of the Rock. Bien sûr, le premier à le titre du "plus grand building de New York". Mais, ce serait une erreur de ne pas visiter le second car depuis son observatoire on a une superbe vue sur :

• L'Empire State Buiding lui-même !
  
• Central Park
  

A l'intérieur, de gigantesques canapés attendent les jeans rapés des visiteurs épuisés et les lumières des plafonds jouent avec leurs déplacements.

De retour en bas, nous apercevons la magnifique statue dorée située devant l'édifice. Elle surplombe en hiver la légendaire patinoire (remplacée dès les beaux jours en terrasse de café). Juste derrière elle, en hauteur, est posé aux périodes de fêtes le plus grand sapin de Noel de NY.








Flatiron

Direction le Flatiron District par le métro.
Comme vous pouvez le voir, nous sommes en très grande forme et nous nous jetons dès que possible sur les bancs qui croisent notre route !

Une station de métro n'est pas digne de cette ville si elle n'est pas placardée d'affiches signalant quelques perturbations !

Nous faisons un minuscule détour pour arriver face à l'un des premiers buidings de New York en passant par le Madison Square Park : le Flatiron tire son nom de sa forme en fer à repasser; une autre prouesse architecturale de cette ville !

Sur le chemin de Washington Square, nous croisons nombre de parfumeries ou joailleries en tout genre pratiquant des prix défiant toute concurence !

Sur les murs, panneaux et enseignes, les publicitaires mettent toute leur inventivité à rude épreuve pour essayer d'attirer le regard des passants.







Washington Square
La chaleur est là, pesante. Seul un enfant osera se rafraichir dans la fontaine. Nous l'envions mais l'heure du repas approche. On se voit mal manger trempé !

Il était prévu de se restaurer d'une petite salade fraiche autour de l'arche mais l'appel du délicieux cheeseburger de Battery Park est plus fort. Malgré une douleur assez intense à la cheville (oui, je vous ai pas dit, mais lorsque les filles nous on abandonné Lucas et moi, hier, dans un magasin, je me suis quelque peu vautré dans un escalier), je propose donc de descendre en bas de Manhattan déguster une dernière fois (sniff....) ce fabuleux sandwich. Réponse immédiate et collective : OUI !!!

La silhouette de l'Empire State Building nous surveille du coin de l'oeil.



Sur le chemin, des enfants jouent au softball.

Nous arrivons à destination et pouvons nous régaler à l'abri du bruit et des immeubles !




F.R.I.E.N.D.S.
On ne peut pas aller à New York sans aller péleriner devant l'immeuble de la série F.R.I.E.N.D.S.
Emilie, en tant que fidèle fan, ne s'en serait pas relevée.

Il nous aura fallu de très longues minutes avant de trouver le croisement de Bedford St et Groove St.


J'ai eu beau crié Jenifer comme Christophe ait crié dans le temps Aline mais elle n'est pas apparue...








Empire State Building

Tonight, is the night. Nous allons enfin monter au plus haut de cet immeuble et mettre nos pas dans ceux de King Kong !!

Contrairement à ce matin, le choix de l'heure n'est pas le meilleur. Dès l'entrée du rez de chaussée des centaines de personnes s'accumulent. Le passage de la porte tambour en devient rocambolesque!

Plusieurs salles d'attente se succèdent et nous faisons le serpent dans plus d'une...

A quelques mètres de l'ascenseur des vitraux illuminés nous font patienter.


La porte de l'ascenseur s'ouvre. Dehors il fait nuit. Le froid entre par les portes ouvertes. Je regrette quelque peu d'être venu en short/chemise. Nous sortons sur l'observatoire et devons jouer des coudes pour accéder au Graal : une place devant le grillage à grosses mailles. Là, l'immensité de la ville illuminée vous prend d'un coup : MA-GNI-FI-QUE!!!

La pluie nous permet de rester un peu plus longtemps au lit ce matin.
Il y a un truc incroyable ici, c'est cette pluie. Elle est tellement fine que les gouttes volent comme des flocons de neige. Pas besoin de sortir le parapluie, de toute façon, vous vous prendrez de l'eau sur le nez !


Sur le chemin, nous croisons le nouveau véhicule de Starsky & Hutch.

Nos visages mouillés approche la porte de l'Apple store sur la 5th Av.
Un petit surf sur mon blog, un court passage sur facebook des filles, l'acquisition d'un Ipod et nous ressortons chercher FAO swartz, un magasin de jouets.



Nous montons la 5th Av et apres avoir traverser 3 rues faisons demi tour pour nous apercevoir que le magasin est situé juste à coté de l'Apple store ! :D

Avec notre chance caracteristique, les portes de FAO sont closes. Nous passons donc un peu de temps sur Central Park.





Si vous avez un peu de temps à perdre, regardez sonner l'heure (pendant 8 bonnes minutes !) de la Delacorte Clock.

Pendant qu'une statue dorée compte les stars entrer dans le Plaza, nous allons boire un café chaud au Starbucks de l'immeuble le plus too much de Manhattan : la Trump Tower.

Je ne sais pas si vous êtes déjà entré dans cet immeuble, mais le mot d'ordre doit être : "TOUT DOIT BRILLER !". De la rampe réfléchissante au marbre miroitant en passant par la cascade de 3 étages, tout est clinquant.

Encore plus incroyable, 2 jardiniers s'occupent des plantes comme de leur rejeton. J'en ai vu passer 15 mn sur un seul plan, l'époussetant,poussant le vice jusqu'à couper les pointes des feuilles comme un coiffeur taillerait les pointes récalcitrantes des cheveux de sa meilleure cliente !




MOMA
Nous allons nous abriter de cette pluie dans le MOMA.

Y a un truc sympa que vous remarquez dans les musées, c'est le nombre d'enfants en classe "culturelle". Rien que dans la matinée au MOMA nous aurons vu au moins 4 de ces classes, écoutant les explications de leur moniteur ou pratiquant l'art du dessin avec plus ou moins de succès.





La visite de musée interpelle toujours le sens artistique de ses visiteurs et certains se prennent même pour des oeuvres à part entière !







Nous chercherons à travers les escaliers et les reflets les oeuvres d'Andy Warhol mais la plupart sont encore en prêt à...... Paris !





Marylin est éternellement belle et a toujours autant de succès !





Nous observons quelque temps les fameuses boites de conserves et autres oeuvres moderne avant de nous diriger vers la sortie.







Il n'est pas loin de 13h00 et nous avons rendez-vous à 15h00 devant la Federal Reserve Bank pour la visite d'une des plus grande reserve d'or du monde.
Le parcours étudié la veille au soir étant optimisé, nous nous arretons à mi-chemin à la recherche de Nathan's. Nous trouvons à la place un fast food japonais.

Et c'est à mi-repas que les intestins de Lucas se rapellent à notre bon souvenir. Il court aux restrooms où nous voyons avec bonheur que les ouvriers sont invités à avoir une bonne hygiène.

A son retour, nous nous levons tous comme un seul homme et déguerpissons à toute allure vers l'hôtel, situé à l'opposé de notre destination, chercher des anti-courante.
Nos mollets s'en souviendront longtemps !

Federal Reserve Bank

La visite commence par un historique des pièces dans une petite salle ou certaines sont exposées.

Je souhaitais acheter le "double eagle $20 gold piece" en guise de souvenir, mais à $7.500.000 ça faisait un peu cher !
On nous met dans un ascenseur qui descend et on traverse une porte circulaire blindée d'au moins 2 fois 2 mètres d'épaisseur !
Les lingots d'or sont là, à notre portée, on peut même les toucher du bout du bout du doigt à travers l'épais maillage du grillage !!
5 minutes d'explications et nous remontons chercher nos affaires. Un petit cadeau nous attend et nous pouvons quitter la place forte.

Voilà quelques jours que je vous raconte nos aventures et je m'aperçois que je ne vous ai pas encore parlé de notre petit déjeuner !
Au salisbury Hôtel est servi de 7:00 à 11:00 un petit dej continental pour seulement 4$/pers. Certes ce n'est pas les oeufs avec pommes de terre et lard mais c'est à volonté et super bon !
En voici un aperçu : bagels, cream cheese (sorte de kiri américain), muffin, donuts, corn flakes, croissants, oeufs durs, etc...

Je vous avais parlé de la quiétude de cette ville. Les voitures silencieuses, le chant des moineaux dans les rues,....
Ce que j'ai oublié dans cette équation urbaine, c'est que nous sommes arrivés un samedi. Et que lundi était le Mémorial Day.
Autrement dit, les trois premiers jours, peu de New Yorkais travaillaient. Mémorial Day étant traditionnellement le jour du 1er BBQ de l'année, les rues étaient donc assez vide.
Et aujourd"hui, c'est la reprise. Brutale, sourde ! Nous poussons la porte de l'hôtel et les fourmis sont là. Nous devons slalomer entre les passant en essayant de la faire la distinction de chaque bruit : Discussion, voitures, klaxons, camions, cars, marteaux piqueur, sifflets des policemen, etc...
La réalité reprend le dessus; cette ville est tout sauf silencieuse !!!

Ce matin, journée filles.
Passage chez Macy's, le magasin le plus grand du monde (d'après ce qu'ils disent. Il occupe à lui seul tout un bloc !)

Pour ceux qui auraient l'esprit torturé : NON, cette policewoman ne se protège pas contre la grippe H1N1 mais seulement contre l'odeur de peinture des travaux à proximité !



Touriste

Quand je suis à Montpellier, je ne manque pas de railler les touristes. Non, mais franchement, vous les avez vu ?? La dégaine qu'ils ont !!Leur air perdu ? Quels boulets !!!
Ca fait plusieurs fois que, sans rien demander, certaines personnes, spontanément, viennent me voir et me demandent : "Where 're you from ??". Bon, 1 fois ça va, mais là je commence à me poser des questions. Et j'ai trouvé !
J'ai muté !! Mes cellules n'ont pas résisté et ont fait de moi un vrai touriste... MALHEUR !!!!!!!!
Je voudrais rassurer ici ma famille, mes amis. A l'heure où j'écris ces lignes, l'antidote que j'ai pris a parfaitement rempli sa mission et j'ai récupérer toutes mes facultés. Le drame a failli frappé fort, la preuve en image :



Sur le chemin de la bibliothèque municipale, nous croisons ce magnifique buiding qu'est le Chrysler Building. Le froid et l'envie d'un café chaud l'emporteront sur la contemplation et entrons derechef dans le starbucks du coin.

Il faut que je vous dise :
NYC est doté de plusieurs bibliothèques municipales. Et 2 d'entre elles sont sur la même avenue.
Vous nous connaissez assez maintenant pour savoir que nous avons fait le choix d'entrer dans celle que nous ne voulions pas visiter. 6 étages parcourus plus loin, un de ces gars (vous savez ceux qui me disent "Where 're you from ??") nous demande si nous ne voulions pas plutot visiter l'autre ! Eh pardi, bien sûr !! Il nous indique le chemin en entrant avec nous dans l'ascenseur de la peur !!
La descente s'effectue en douceur, un arret à un étage, la porte s'ouvre, se ferme, se ré-ouvre et se bloque provocant un début de peur-panique à Emilie.!
Je ne sais pas si vous l'avez déjà vu courir. Personnellement, je n'en ai pas de souvenir. Mais là, Jesse Owens n'aurait pas fait le poids. J'imagine même que si Tyson lui avait bouché le passage, elle lui aurait décocher un tel uppercut qu'elle lui aurait fracassé la machoire !!





Nous laissons les New Yorkais à leur lecture et nous nous rendons vers la magnifique gare centrale de NYC où trône au milieu du plafond un immense drapeau.





Si vous descendez un jour à cette gare, allez voir cette particularité architecturale :
descendez au 1er sousol, c'est simple, il suffit de trouver l'écriteau "Dining". Allez au fond d'une galerie et devant le restaurant "Oyster", positionnez vous à proximité des 2 arches.
Vous verrez que malgré le brouhaha, si un parle au mur, l'autre l'entend parfaitement de l'autre coté de l'arche. Amusant !


La photo suivante résume bien notre vie à New York : de la marche, de la marche et de la marche. Et si vous n'aimez pas, il ne vous reste plus qu'à.... marcher !


C'est donc à pied que nous retrouverons l'East river un nouvelle fois aux abords de l'ONU et de ses oeuvres d'art. Quelques journalistes sont là vu l'actualité nucléaire en Corée du Nord.

Pocahontas était des notres.....


...... Don Diégo de la Végas aussi !

Le retour se fera, vous l'aurez deviner à pied mais aussi en métro, nos pieds en feu nous en remercieront !!!

Nous reprenons la mer vers Ellis Island.

La bâtisse qui recevait les immigrants en est devenue le musée.
Le Hall est immense et on devine l'anxiété qui devait habiter les 12 millions d'Irlandais, d'Italien ou autre Polonais lorsqu'ils posaient les pieds ici avec leurs valises en osier ou en cartons.

Certains d'entre eux devaient se sentir seul et perdu....

....et cherchaient certainement un soupçon d'air et de liberté à travers les fenêtres.




Nous posons ensuite devant la bannière étoilée faite de portraits d'immigrant. Peut-être un de nos ancêtre est-il passé par ici ?


Lorsque le 1er fantôme du lieu commence à se manifester, nous décidons à l'unanimité et avec courage de prendre nos jambes à nos cous et de partir de cette île au plus tôt !

Fried dumpling

Si vous souhaitez vous restaurer pour 1$ à New york, c'est possible !!
Non, vous ne révez pas, 1 seul et unique dollar !
Il existe une petite boutique chinoise qui fait boulettes vapeurs maison. Vous donnez 1$, et on vous sert dans une assiette en plastique une ration de 5 pièces.
Vous pouvez les mangez sur place au comptoir ou les mettre dans un récipient plastique et les manger à l'ombre des arbres dans le parc voisin.
Y a juste un truc à savoir. Quand vous demandez quelque chose à la patronne et qu'elle a l'air de vous engueuler, ne vous affolez pas. C'est normal. Mangez et régalez vous avec ces délices !

Pour arriver à Chinatown, il suffit de traverser une rue, tourner à un coin de rue. Lorsque vous avez franchi ce Rubicon,vous n'êtes plus à New York. Lorsqu'il est midi, jour de marché, que le soleil a tapé toute la matinée, et que le 1er magasin que vous croisez au détour de la rue est une poissonnerie en presque plein air sans refrigérateur, vous pouvez imaginer le choc olfactif que cela puisse provoquer à nos pauvres narines aseptisées. Ames sensibles, s'abstenir !

Les rues de Chinatown sont remplis de boutiques souvenirs, vendant du tee-shirt "I Love NY" à la statue de Bouddha de 2m20 de haut en passant par les boules de neiges et autres racines pourvues de pouvoirs divins !


Au croisement de......, de je sais plus où, une musique interpelle nos oreilles. Il s'agirait d'un concert unique d'un virtuose de karaoké que ça ne m'étonnerais pas. Au lieu de ça, il s'agissait plutôt d'une sorte de cérémonie, de chansons traditionelles jouées par des artistes qui ont dû connaître la dure vie d'une époque révolue.

Tout celà devant une affluence en effervescence doté d'un dynamisme qui ferait pâlir n'importe quel public de U2 au stade de France.

Très Little Italy

Little Italy n'est plus ce qu'il était.
Chinatown la dévoré et il ne reste plus qu'une rue occupée par des ristorante dont les rabatteurs essaient tant bien que mal de faire entrer le chaland.

5 heures du mat, mes paupières n'en font qu'à leurs tête et ne veulent plus se refermer. J'en déduis qu'il faut se lever.
En fait, tout le monde sera levé assez tôt. Le temps qu' Emilie et Lucas se préparent (le salon du petit déjeuner ouvre à 7h00), nous irons faire le tour du quartier.

Pour une ville qui ne dors jamais, je trouve les rues bien vide.



Le long des rues, il y a souvent des canalisations d'eau qui pètent. La vapeur qui s'en échappe offre une plus-value certaine au décors urbain.


Nous poussons jusqu'à Central Park (2 rues plus loin, faut pas exagérer quand même !) puis nous retournons à l'Hôtel.
Nous prenons la route vers la ligne F qui doit nous mener à York St sur Brooklyn.

20 minutes d'attente nous aurons suffit (oui, nous réfléchissons à la vitesse de la lumière) pour comprendre qu'il doit y avoir un problème. En effet, nous lirons sur une affiche que cette station n'est plus desservie à cause d'obscurs travaux.

Nous nous dirigeons donc vers la ligne A,C qui nous conduira un peu plus loin.

Brooklyn, Jay St :
A New York, un peu, ils ne savent pas ce que c'est. Ce n'est donc pas un peu plus loin que le métro nous déposera mais bien plus loin !
Nous longeons une avenue, mais nous ne savons pas dans quel sens on se dirige. En effet, sur le plan en notre possession, toutes les rues ne sont pas nommées. Difficile dans ce cas là de s'orienter.
Dans ce Brooklyn vide en ce début de matinée, nous croisons deux femmes endimanchées à qui nous demandons notre route. On ne comprendra pas tout ce qu'elle nous dit mais avons passé un bon moment à discuter avec elle. Enchantée qu'elle était de voir que les French people love USA depuis OBAMA campaign (enfin un truc comme ça...). J'ai vu le moment où elle aller nous inviter chez elle, mais je crois qu'elle avait rendez-vous avec Dieu en ce dimanche matin.
En face, le long d'un trottoir, des ambulanciers attendent qu'un grésillement de leur radio les autorise à déclancher leurs sirènes.
Ils nous renseigneront sur la direction à prendre.

Le long d'un park, des sportifs jouent .... au foot !! L'espace d'un instant je me dit que je vais aller jouer avec eux, mais mon humilité me retiens. Je ne peux pas les dégouter avec mon niveau de forme. Un bon touriste ne fait jamais jamais ça. Nous les supporterons pendant quelques 10 secondes et continuerons notre route.



Nous arrivons enfin (!) à l'endroit où le premier métro aurai du nous déposer. Quelques minutes de marche supplémentaire et Washington St offre à nos yeux un beau spectacle ! Malheureusement, la brume nous empechera de voir correctement l'Emire State Building entre les jambes du Manhattan Bridge.



Une pause au Starbuks du coin (quelle merveille ces Frapuccino !) puis nous accédons à un superbe park.

Nous y rencontrons deux indigènes pratiquant une sorte de rite ancestral où il faut faire des bonds pour je ne sais quelle raison.









Prochainement :

• La traversée du pont de Brooklyn
  
• Chinatown, la ville dans la ville

Avec tout ce qu'on avait entendu et lu sur l'amabilité bien spécifique des agents de l'immigration des USA, nous attendions fébrilement notre tour dans la file d'attente (eh oui, encore une !) de cette administration.
Bons élèves, nous avions rempli une nouvelle fois le formulaire ESTA dans l'avion. Malheureusement, il nous a échappé à tous, quelques lignes (les même !?). Nous avons donc terminé de remplir ce formulaire assis par terre, entre la file d'attente et le guichet.

Le passage en douane se passera sans encombre avec un douanier finalement agréable. Il nous prendra quand même nos empreintes et une photo (pas fou le gars quand même !)
Pour se rendre de JFK à Manhattan, plusieurs solutions :

• Taxi
  
• Limousine
  
• Super Shuttle
  
• Airtrain + Métro
  

Pour des super routards comme nous (hé !! J'en vois qui rigole au fond !), nous n'avons pas hésité une nano-seconde. Ce sera la dernière solution.
Nous commençons donc à chercher un distributeur pendant un bon quart d'heure.. Quedalle .
On demande a un gars qui nous réponds : no ticket, it's free !"
Ni une ni deux, on grimpe dans le premier wagon (bein ouais, on est pressé d'arriver à l'hôtel)........... jusqu'à la prochaine station ou on prendra le suivant, en sens inverse bien sûr !

Jamaica Station :
Les distributeurs sont là !
On s'étonne de super-bien comprendre ce qu'elle nous dit, mais on se rend vite compte que ça ne vient pas de notre sublime, mais néammoins perfectible niveau d'Anglais, mais seulement que la machine parle......Français !
Mon ticket tout chaud sortie de la mangeuse de billets, un couple de jeune Français sur le chemin du retour nous laisse 2 Metrocard Unlimited valable encore pour 2 jours. Sympa !

Cette prise de contact avec le métro New Yorkais nous aura donné deux enseignements :

• Première bonne nouvelle : les rames du métro sont climatisées !
  
• Première mauvaise nouvelle : il fait trop froid dans les rames climatisées.
  

Manhattan :

Un voyage avec Lucas n'est pas un voyage réussi sans faire un petit paté !
Sylvie, prévenante, avait prévu un petit sac plastique. Du plus bel effet, une fois rempli car il était transparent.
Après avoir marché dans les rues de NYC pendant 10mn avec ce sachet, elle pu enfin s'en débarrasser, Mais le mal était fait, la mode lancée. Le lendemain, toute les New Yorkaises portaient en sac à main, un sac translucide rempli du paté de leur petit dernier !

Le sac en question :

Nous arrivons enfin à l'hôtel, sain et sauf.

Une chose à savoir : A NYC, la 1re chose qu'on vous demande quand vous arrivez à l'hôtel, c'est...... votre carte bleue (même si vous avez payé à l'avance) ! Mais pourquoi ? On sait jamais ! Haha, ils sont trop fort !!

Room 1001
10th floor
Salisbury Hotel, 123W 57th St.
NYC

C'est désormais ici que nous logerons !

La chambre


Le salon

Vue caractéristique des toits de NYC avec leurs réservoirs d'eau

Il faut se lever tôt pour rejoindre The city that never sleep. Pour nous, ce sera 4h00 !

Arrivée à l'aéroport pour l'enregistrement, on s'aperçoit que la gentille dame d'Air France (que nous appelleront désormais "la vieille") ne nous a pas mis ensemble. Emilie est à part, comme une pariat et doit s'enregistrer toute seule...
La vieille ne devait pas être dans une bonne dynamique ce jour là (c'est vrai que chaque fois qu'elle nous proposait une solution pour un vol, on la refusait pour prendre au final ce qu'on lui avait dit 1 heure plus tôt...), la vieille donc, ne nous a même pas placé ensemble dans l'avion.
Après une simple demande sur place, on arrive quand même a être assez proche; Sylvie et Lucas rang 34, Emilie et moi rang 26. On ne se parlera pas beaucoup durant le voyage... D'autant plus que nous serons séparés par les latrines. Vous conviendrez que ce n'est pas chose aisée dans ces conditions !


C'est marrant comme il y a des personnages qui ralent tout le temps et dont vous n'avez qu'une seule envie : qu'ils partent LOIN de vous. Nous en avons rencontré un.
Paris, Aéroport Charles de Gaule : En transit vers le terminal E2 et dans une foule hétéroclite, chacun attendant son tour pour montrer une nouvelle fois son passeport (au prix où on le paye, faut bien le montrer ce petit bijoux !), une voix s'élève. Une voix qui dès le premier son vous met mal à l'aise. Et le problème, c'est que cette voix ne s'arrête pas !
Je peux vous dire que si Dieu existe, c'est bien à ce moment là qu'on voulais qu'il se manifeste, en écartant de notre chemin ce "strange guy" !
Et c'est par la voix d'Emilie que Dieu se fit entendre. Une envie aussi pressante que stratégique nous a fait bifurqué du chemin et l'énergumène a pu overdécibelé les oreilles des autres !

C'est dans les méandres de l'aéroport que nous retrouvons notre sympatique (hum...) raleur. Toujours dans notre direction, nous commençons à déprimer à l'idée qu'il sera un siège juste devant/derrière le long du vol . Attendant dans la file de la Gate 76, nous entendons avec une joie non retenue et même exprimée que le raleur ne veut pas "aller dans cette putain de file puisqu'il va à la porte 70, merde !! "

Aéroport Charles de Gaule

Le premier déplacement sur le sol Américain se fera en Airtrain puis en métro.

L'itinéraire sera le suivant :

JFK --> Jamaïca Station : Airtrain Jamaïca Station --> 7th Av/53th St Ligne E

Nous finirons par un peu de marche à pied (10mn) pour arriver à l'Hôtel Salisbury 123W 57th St et gouter enfin à la vie New Yorkaise.